Prières au Sacré-Coeur de Jésus
mots clés : sacré-coeur, Coeur, jésus, prière, dévotion, alacoque, jean-eudes
Pour davantage de développements sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, voir le site très complet de Jean-Claude Pietro dont sont tirées certaines prières ci-dessous. Vous pouvez aussi vous procurer son ouvrage Le Sacré-Cœur de Jésus, deux mille ans de Miséricorde.
La Dévotion au très saint Coeur
1648 : Publication à Autun d’un petit volume, La Dévotion au très saint Coeur et au très sacré Nom de la Bienheureuse Vierge Marie de Jean Eudes (mais sans mention de son nom), qui contient la présentation et le texte liturgique de la Messe et de l’Office, ainsi que les deux prières Nous te saluons, Coeur très Saint (Ave Cor Sanctissimum) et Nous te saluons Marie, Fille de Dieu le Père (Benedictum sit), composées en 1641-1643. L’ouvrage est réédité à Caen en 1650, précédé d’un traité sur la nouvelle dévotion. Le nom de l’auteur n’apparaîtra qu’à partir de l’édition de 1663.
Filius Dei, splendor Patris Fils de Dieu, splendeur du Père,
Per Cor sacrum tuae Matris Par le Coeur sacré de votre Mère,
In corde nostro Cor tuum Qu’en notre Coeur votre Coeur
Vivat, regnet in aeternum ! Vive et règne à jamais ! »
Jean Eudes, Office de 1648, Doxologie des hymnes.
Prière liturgique : Litanies au Sacré-Coeur
Père du ciel, Seigneur Dieu, prends pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, Seigneur Dieu, prends pitié de nous.
Esprit Saint, Seigneur Dieu, prends pitié de nous.
Sainte Trinité, un seul Dieu, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, Fils du Père éternel, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, formé par le Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Mère, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, uni substantiellement au Verbe de Dieu, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, d’une majesté infinie, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, saint temple de Dieu, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, tabernacle du Très-Haut, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, maison de Dieu et porte du ciel, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, foyer ardent de charité, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, sanctuaire de la justice et de l’amour, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, plein de bonté et de miséricorde, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, abîme de toutes les vertus, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, très digne de toute louange, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, roi et centre de tous les cœurs, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui sont tous les trésors de la sagesse et de la science, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui habite la plénitude de la divinité, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui le Père a mis tout son amour, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, qui nous donnes à tous de ta plénitude, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, désir des collines éternelles, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, doux et humble, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, patient et très miséricordieux, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, ému de compassion pour la foule sans berger, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, généreux envers tous ceux qui t’invoquent, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, source de vie et de sainteté, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, propitiation pour nos péchés, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, rassasié d’opprobres, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, brisé par nos offenses, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, obéissant jusqu’à la mort, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, transpercé par la lance, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, source de toute consolation, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, notre vie et notre résurrection, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, notre paix et notre réconciliation, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, victime pour nos péchés, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, salut de ceux qui espèrent en toi, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, espérance de ceux qui meurent en toi, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, source jaillissante pour la vie éternelle, prends pitié de nous.
Cœur de Jésus, délices de tous les saints, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, pardonne-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, exauce-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous.
V. Jésus, doux et humble de cœur,
R. Fais-nous un cœur semblable à ton cœur.
Prions.
Seigneur, notre Père, en vénérant le Cœur de ton Fils bien-aimé, nous disons les merveilles de ton amour pour nous;
Fais que nous recevions de cette source divine une grâce plus abondante.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.
Prière de sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)
Source : spiritualité chrétienne
Ô très amoureux Cœur de mon unique amour Jésus, ne pouvant vous aimer, honorer et glorifier selon l’étendue du désir que vous m’en donnez, j’invite le ciel et la terre de le faire pour moi ; et je m’unis à ces ardents séraphins pour vous aimer. O Coeur tout brûlant d’amour, que n’enflammez-vous le ciel et la terre de vos plus pures flammes pour en consommer tout ce qu’ils enserrent, afin que toutes les créatures ne respirent que votre amour ! Changez-moi tout en Coeur pour vous aimer, en me consommant dans vos plus vives ardeurs. O feu divin, ô flammes toutes pures du Coeur de mon unique amour Jésus, brûlez-moi sans pitié, consommez-moi sans résistance ! O amour du ciel et de la terre, venez, venez tout dans mon Coeur pour me réduire en cendres ! O feu dévorant de la Divinité, venez, venez fondre sur moi ! Brûlez-moi, consommez-moi au milieu de vos plus vives flammes, qui font vivre ceux qui y meurent. Ainsi soit-il !
Prière extraite de Vie et Œuvres, Paris, De Gigord, 1920 (4° éd.). Citée in Edouard Glotin, Prier à Paray-le-Monial, Paris, Desclée de Brouwer, 1996.
Litanies au Sacré-Coeur : Nom de Jésus
Chant composé par Didier Rimaud
Nom de Jésus, le nom du Bien-Aimé,
Le nom du Premier-Né, loué sois-tu!
Cœur de Jésus, brûlé de tant d’amour,
Meurtri par le péché, pitié pour nous !
Nom de Jésus, le nom du vrai Pasteur,
Le nom du Prince-Agneau, loué sois-tu !
Cœur de Jésus, repos des cœurs blessés,
Et grâce des pécheurs, pitié pour nous!
Nom de Jésus, plus beau que tous les noms,
Le nom qui nomme Dieu, loué sois-tu !
Cœur de Jésus, qui dis le cœur de Dieu,
Plus grand que notre cœur, pitié pour nous !
Nom de Jésus, le nom des baptisés,
Seul nom des justifiés, loué sois-tu !
Cœur de Jésus, le cœur de l’Homme Dieu,
Le cœur de Dieu en croix, pitié pour nous !
Nom de Jésus, qui blesses notre cœur
Et creuses tout désir, loué sois-tu!
Cœur de Jésus, qui calmes toute soif
Et combles toute faim, pitié pour nous !
Nom de Jésus, puissance de Salut
Qui marques notre front, loué sois-tu !
Cœur de Jésus, qui mènes vers la joie,
Qui gardes dans la paix, pitié pour nous
Nom de Jésus, soleil en plein minuit,
Fraîcheur en plein été, loué sois-tu!
Cœur de Jésus, printemps en plein hiver,
Fontaine en plein désert, pitié pour nous !
Nom de Jésus, plus clair que n’est le jour,
Plus doux que n’est le miel, loué sois-tu !
Cœur de Jésus, étoile du chemin,
Rocher qui donnes l’eau, pitié pour nous!
Nom de Jésus, la perle de grand prix,
Trésor qui passe tout, loué sois-tu !
Cœur de Jésus, violent comme est l’amour,
Puissant comme est le feu, pitié pour nous !
Acte de Consécration individuel de Marguerite-Marie (1647-1690)
La sainte attribuait cette consécration à Notre-Seigneur Lui-même. « Elle vient de Lui« , écrivait-elle au Père Croiset. Elle est connue sous le nom de « Petite Consécration ». Il en existe deux formules presque identiques – toutes deux autographes – conservées au monastère de Nevers. L’une fut adressée à la Sœur Félice-Madeleine de la Barge, l’autre à la Mère de Soudeilles : c’est cette dernière qui est reproduite ici.
Je, N**, me donne et consacre au Sacré-Coeur de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; je lui donne ma personne et ma vie, mes actions, peines et souffrances, pour ne plus vouloir me servir d’aucune partie de mon être que pour L’honorer, aimer et glorifier. C’est ici ma volonté irrévocable que d’être toute à Lui et faire tout pour son amour, en renonçant de tout mon Coeur à tout ce qui Lui pourrait déplaire.
Je Vous prends donc, ô Sacré-Coeur, pour l’unique objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l’assurance de mon salut, le remède de ma fragilité et de mon inconstance, le réparateur de tous les défauts de ma vie et mon asile assuré à l’heure de ma mort. Soyez donc, ô Coeur de bonté, ma justification envers Dieu le Père, et détournez de moi les traits de sa juste colère. O Coeur d’amour, je mets toute ma confiance en Vous, car je crains tout de ma malice et de ma faiblesse, mais j’espère tout de vos bontés.
Consumez donc en moi tout ce qui Vous peut déplaire ou résister. Que votre pur amour s’imprime si avant dans mon Coeur que jamais je ne Vous puisse oublier, ni être séparée de Vous. Je Vous conjure par toutes vos bontés que mon nom soit écrit en Vous, puisque je veux faire consister tout mon bonheur et toute ma gloire à vivre et à mourir en qualité de votre esclave. Ainsi soit-il.
Acte de Consécration du Père Claude de La Colombière (1641-1682)
Cette consécration convient spécialement aux Religieux, et est une excellente manière de renouveler les vœux de profession.
O mon adorable Rédempteur, je me donne et me consacre à votre Sacré Coeur en la manière la plus parfaite et la plus étendue qu’il m’est possible. Je me suis cloué à votre Croix par les vœux de ma profession ; je les renouvelle dans ce Coeur divin en présence du ciel et de la terre ; je Vous rends grâces de me les avoir inspirées. Je confesse que le joug de votre saint service n’est ni rude ni pesant, que je ne me trouve point embarrassé de mes liens. Je voudrais, au contraire, les multiplier, en serrer les nœuds davantage.
J’embrasse donc l’aimable croix de ma vocation jusqu’à ma mort ; elle sera tout mon plaisir, toute ma gloire et tous mes délices. Absit mihi gloriari nisi in Cruce Domini nostri Jesu Christi per quem mihi mundus crucifixus est, et ego mundo. A Dieu ne plaise que je me glorifie, que je me réjouisse jamais, sinon dans la croix de Jésus-Christ !
A Dieu ne plaise que j’aie jamais d’autre trésor que sa pauvreté, d’autres délices que ses souffrances, d’autre amour que Lui-même ! Non, non, mon aimable Sauveur, jamais je ne me détacherai de Vous, et je ne m’attacherai qu’à Vous ; les plus étroits sentiers de la vie parfaite à laquelle je me sens appelé ne me donnent point de frayeur, parce que Vous êtes ma lumière et ma force.
J’espère donc, Seigneur, que Vous me rendrez inébranlable dans toutes les tentations, victorieux contre les efforts de mes ennemis, et que Vous étendrez sur moi cette main qui m’a départi tant de faveurs, pour m’être toujours plus libérale.
Je Vous en conjure, mon adorable Jésus, par votre sang, par toutes vos plaies et par votre Sacré Coeur : faites que, par la consécration que je Vous fais de tout ce que je suis, je devienne en ce jour une nouvelle production de votre amour ! Ainsi soit-il.
Acte de Consécration composé par Pie IX en 1875
C’est cette consécration qui fut récitée le 16 juin 1875 par M. l’abbé d’Hulst, à l’occasion de la pose et de la bénédiction de la première pierre de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre à Paris.
Cet Acte de consécration avait été approuvé par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites le 22 avril 1875 : « Aujourd’hui donc, Sa Sainteté […] approuve l’Acte de consécration joint à ce décret, et Elle le propose à tous les fidèles désireux de se consacrer au Très Sacré Coeur de Jésus, pour qu’ils le récitent, en quelque langue que ce soit, pourvu que la traduction en soit exacte. Tous les fidèles chrétiens, en se consacrant ainsi au divin Coeur de Jésus en la même forme, attesteront, d’une manière plus frappante, l’unité de l’Eglise. Ils trouveront dans ce divin Coeur, un refuge inexpugnable contre les dangers spirituels qui les environnent, la force d’âme dans les tribulations actuelles de l’Eglise, enfin la consolation et une espérance inébranlable au milieu de toutes leurs angoisses… » (extrait du décret du 22 avril 1875).
O Jésus, mon Rédempteur et mon Dieu, nonobstant le grand amour qui vous a porté à répandre tout votre sang précieux pour les hommes, ils ne vous refusent pas seulement leur amour, mais ils vous offensent, vous outragent, blasphèment votre nom et profanent les jours consacrés à votre culte. Ah ! puissé-je offrir quelque satisfaction à votre Coeur divin ! Puissé-je réparer l’ingratitude dont vous êtes victime de la part du plus grand nombre des hommes ! Je voudrais pouvoir vous prouver combien je désire, en présence de tous, honorer votre Coeur adorable, répondre par l’amour à son immense amour et accroître de plus en plus votre gloire ! Je voudrais pouvoir obtenir la conversion des pécheurs et secouer l’indifférence de tant de chrétiens qui, peu sensibles au bonheur d’être les enfants de l’Eglise, votre épouse, n’ont à Coeur ni ses intérêts, ni ceux de votre gloire. Je voudrais pouvoir désabuser ces catholiques qui, tout en se distinguant par les œuvres extérieures de charité, demeurent trop attachés à leurs opinions, répugnent à se soumettre aux décisions du Saint-Siège, ou nourrissent des sentiments peu conformes à son enseignement ; je voudrais qu’ils comprissent enfin que celui qui, en toutes choses, n’écoute pas l’Eglise, n’écoute pas Dieu toujours présent en elle.
Pour atteindre ces fins si saintes, pour obtenir le triomphe et la tranquillité stable de l’Eglise, votre épouse sans tache, le bien-être et la prospérité de votre Vicaire sur la terre, l’accomplissement de ses saintes intentions, la sanctification et la perfection toujours croissante du Clergé, la réalisation de vos desseins, ô mon Jésus, et la pleine satisfaction de votre divine bonté, la conversion des pécheurs et les progrès des justes, pour assurer le salut de nos âmes, enfin pour plaire à votre très aimable Coeur, prosterné à vos pieds, en la présence de la très sainte Vierge Marie et de toute la cour céleste, je reconnais solennellement que, par tous les titres de justice et de reconnaissance, je vous appartiens entièrement et uniquement, ô Jésus, mon Rédempteur, unique source du bonheur spirituel et temporel ; et, m’unissant à l’intention du Souverain Pontife, je me consacre moi-même avec tout ce qui m’appartient à votre Coeur sacré, que je m’engage à aimer et à servir de toute mon âme, de tout mon Coeur et de toutes mes forces, en m’appropriant vos volontés et unissant tous mes désirs aux vôtres. Pour vous donner une marque publique de la sincérité de cette consécration, je déclare solennellement devant vous, ô mon Dieu, que je veux à l’avenir honorer votre divin Coeur, en observant, suivant les règles de l’Eglise, les fêtes de précepte, et en usant de toute mon autorité pour en assurer autour de moi l’observance. C’est dans votre aimable Coeur, ô Jésus, que je dépose tous ces saints désirs et les résolutions que votre grâce m’a inspirées, dans l’espoir de pouvoir par là compenser, en quelque manière, les injures que vous recevez de l’ingratitude des hommes et trouver, pour mon âme et les âmes de tous les miens, ma félicité et la leur dans cette vie et dans l’autre. Ainsi soit-il.
P. de Franciosi, Le Sacré-Coeur de Jésus et la Tradition, Tournai – Paris, Casterman, 1908 (2° édition).
Consécration d’une famille (Intronisation)
La consécration des familles au Sacré-Coeur a été initiée par le Frère Théodore Wibaux, ancien zouave pontifical et religieux scolastique de la Compagnie de Jésus. En 1882, peu avant sa mort, il propose à la revue du Messager du Coeur de Jésus l’idée d’une propagande qui inviterait les familles chrétiennes à l’accomplissement de cette consécration. Aussitôt relayée par le journal, cette idée connaît immédiatement un grand succès, et en 1890, c’est 35 volumes remplis des noms des familles consacrées qui sont apportés à Paray-le-Monial. Après une période de ralentissement, ce mouvement a retrouvé un second souffle grâce à l’apostolat du Père Mateo, et ceci dès 1907, par l’instauration de l’Intronisation du Sacré Coeur de Jésus dans les foyers. Le Père Mateo sera encouragé par Rome à plusieurs reprises, notamment par Pie X et Benoît XV (cf. la chronologie en 1907 et 1915), et le cardinal Billot lui écrit en ce sens le 26 avril 1915 : « Par le grand sacrement qui est à sa base, la famille chrétienne nous apparaît comme plongeant ses racines dans les profondeurs mêmes du Coeur où l’Eglise a pris naissance. Et s’il en est ainsi, où donc la dévotion au Sacré-Coeur sera-t-elle mieux à sa place ? Où aura-t-elle un milieu et, si je l’osais dire, un terrain de culture plus approprié ? Surtout où trouvera-t-on un moyen plus connaturel (passez-moi ce barbarisme) de surnaturaliser la famille et de l’élever à la hauteur de l’idéal voulu par Jésus-Christ ? ».
Voici le texte de cet Acte de consécration, dans la formulation de Pie X (19 mai 1908) :
Coeur sacré de Jésus, vous qui avez manifesté à sainte Marguerite-Marie le désir de régner sur les familles chrétiennes, nous venons aujourd’hui proclamer votre Royauté la plus absolue sur la nôtre. Nous voulons vivre désormais de votre vie et la rayonner autour de nous ; nous voulons faire fleurir dans notre sein les vertus auxquelles Vous avez promis la paix dès ici-bas, nous voulons bannir loin de nous l’esprit mondain que Vous avez maudit.
Vous régnerez sur nos intelligences par la simplicité de notre foi ; Vous régnerez sur nos Coeurs par l’amour sans réserve dont ils brûleront pour Vous, et dont nous entretiendrons la flamme par la réception fréquente de votre divine Eucharistie.
Daignez, ô divin Coeur, présider nos réunions, bénir nos entreprises spirituelles et temporelles, écarter nos soucis, sanctifier nos joies, soulager nos peines. Si jamais l’un ou l’autre d’entre nous avait le malheur de Vous affliger, rappelez-lui, ô Coeur de Jésus, que Vous êtes bon et miséricordieux pour le pécheur pénitent. Et quand sonnera l’heure de la séparation, quand la mort viendra jeter le deuil au milieu de nous, nous serons tous, et ceux qui partent et ceux qui restent, soumis à vos décrets éternels. Nous nous consolerons par la pensée qu’un jour viendra, où toute la famille, réunie au ciel, pourra chanter à jamais vos gloires et vos bienfaits.
Daigne le Coeur immaculé de Marie, daigne le glorieux Patriarche saint Joseph, Vous présenter cette consécration, et nous la rappeler tous les jours de notre vie !
Vive le Coeur de Jésus notre Roi et notre Père !
Ainsi soit-il.
L’Apostolat de la Prière a diffusé parallèlement l’Acte suivant auprès des familles, en vue de hâter l’avènement du Règne social de Jésus-Christ dans le monde :
Divin Coeur de Jésus, nous voici prosternés devant votre sainte image, dans les sentiments de la reconnaissance la plus vive pour tous vos bienfaits et de l’amour le plus ardent pour votre ineffable bonté.
Afin de répondre, dans la mesure de notre pouvoir, à l’appel que Vous nous adressez en vain depuis si longtemps ; afin de hâter dans notre patrie l’établissement du Règne social de votre Coeur adorable, ô Jésus, nous vous consacrons, sous les auspices du Coeur immaculé de Marie et sous le patronage de saint Joseph, notre famille tout entière. Que notre foyer, comme celui de Nazareth, soit le séjour inviolable de l’honneur, de la foi, de la charité, du travail, de la prière, de l’ordre et de la paix domestique. Soyez-y, Vous-même, la règle souveraine de toute notre conduite et le vigilant protecteur de tous nos intérêts.
Nous Vous consacrons, aimable Jésus, toutes les épreuves, toutes les joies, tous les événements de notre vie de famille, et nous Vous supplions de répandre vos meilleures bénédictions sur tous ses membres, absents et présents, vivants et décédés. Nous les confions pour toujours à la garde de votre divin Coeur, et si quelqu’un parmi eux a jamais eu le malheur de contrister votre saint amour, nous faisons amende honorable pour son péché. Au nom de votre Coeur sacré, ô Jésus, acceptez notre réparation et faites miséricorde au coupable.
Nous Vous prions aussi pour toutes les familles de l’univers : protégez le berceau des nouveau-nés, l’école des adolescents, la vocation des jeunes gens ; soyez la force des infirmes, le soutien des vieillards, l’appui des veuves, le père des orphelins ; veillez Vous-même, dans chaque demeure, au chevet des malades et des agonisants.
Mais, ô Jésus, océan de miséricorde et d’amour, nous Vous supplions surtout de nous secourir au moment de la mort ; unissez-nous alors plus étroitement que jamais à votre divin Coeur et au Coeur immaculé de votre auguste Mère ; devenez notre asile, notre refuge, notre lit de repos ; et après nous être tour à tour endormis sur votre sein béni, ô Jésus, que chacun de nous, au Paradis, retrouve sa famille tout entière dans votre Coeur sacré.
Ainsi soit-il.
Sur la base des deux Actes qui précèdent, un troisième a cours aujourd’hui, qui en est tout à la fois le résumé et la synthèse :
Coeur sacré de Jésus, vous qui avez manifesté à sainte Marguerite-Marie le désir de régner sur les familles chrétiennes, nous venons aujourd’hui proclamer votre royauté la plus absolue sur la nôtre. Nous voulons vivre désormais de votre vie et la rayonner autour de nous ; nous voulons faire fleurir chez nous les vertus chrétiennes, vivre fidèlement l’Evangile et faire connaître celui-ci à nos frères par l’exemple et la parole.
Vous régnerez sur nos esprits en les gardant fermes dans la foi. Vous régnerez sur nos Coeurs par la charité mutuelle vécue par amour pour vous.
Coeur de Jésus, vous présiderez nos assemblées familiales, entretenant entre nous la compréhension et la confiance ; vous bénirez nos travaux et nos entreprises ; vous nous éclairerez dans nos soucis et vous nous soutiendrez dans nos angoisses ; vous nous réconforterez dans nos peines et c’est en vous que nous nous réjouirons. Si l’un de nous vient à s’éloigner de vous, vous le rechercherez comme la brebis égarée et vous le ramènerez au bercail. Lorsque la mort viendra briser nos liens humains, vous nous apporterez la consolation et l’espérance, nous montrant que notre famille pourra en vous se reformer et demeurer à jamais.
A la gloire de votre Coeur, puisse notre famille reproduire ici-bas la sainte famille de Nazareth, votre famille humaine où tous les Coeurs étaient tout dévoués à la gloire de Dieu et au service du prochain. Coeur de Jésus, obtenez-nous de poursuivre fidèlement un tel idéal ! Ainsi soit-il.
Il existe par ailleurs un document – portant le titre de « Document familial » – destiné à rappeler la solennité de cet Acte, que le Père Mateo souhaitait voir renouvelé tous les ans ou, mieux encore, tous les mois. En voici le contenu :
Intronisation du Sacré-Coeur de Jésus au foyer par la consécration de la famille.
Document familial.
Le … du mois de … 19.. à …, la famille … a solennellement intronisé le Coeur de Jésus dans sa maison, en lui consacrant tous ses membres, parents, absents et même défunts. Par ce témoignage d’amour et de réparation, elle entend Le reconnaître comme son Seigneur et Maître. Elle accepte pleinement les commandements de Dieu et de la sainte Eglise ; elle exprime son horreur pour toutes les violations sacrilèges de ses Droits de Souverain absolu des individus, des familles, des nations ; elle réprouve sans réserve tous les attentats contre les saintes lois du mariage chrétien ; enfin, elle adhère de Coeur et d’esprit à l’autorité du Pontife romain. En même temps, honorée de la visite de Jésus, qui veut bien s’établir chez elle comme chez Lui ; en échange de la douce confiance, de la tendre amitié de son Coeur, qui lui fait dire : Voici votre Roi de douceur ; Vous êtes mes amis, elle Lui demande à genoux d’accepter, comme jadis à Béthanie, cette humble hospitalité. En foi de quoi nous signons : …
Consécration quotidienne de la famille au Sacré-Coeur
Coeur Sacré de Jésus, nous nous consacrons à vous. Bénissez notre famille, notre maison, nos entreprises. Donnez-nous la grâce d’accomplir de notre mieux tous nos devoirs. Mettez en nous la paix et la confiance. Consolez-nous dans nos peines et faites que nous vous aimions toujours de plus en plus.
Coeur Sacré de Jésus, que votre règne arrive !
Amen.
Acte de Réparation au Sacré Coeur de Jésus de Pie XI (1928)
Cette prière de consécration centrée sur la Réparation doit être récitée le jour de la fête du Sacré-Coeur, ainsi que les premiers vendredis du mois. Elle était jointe à l’Encyclique Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928.
Très doux Jésus, dont l’immense amour pour les hommes a été payée de tant d’ingratitude, d’oubli, de négligence, de mépris, nous voici prosternés devant vos autels. Nous voulons réparer par des témoignages particuliers d’honneur l’indigne froideur des hommes et les injures qui, de toutes parts, blessent votre Coeur très aimant.
Nous n’oublions pas, toutefois, que nous n’avons pas toujours été, nous-mêmes, exempts de reproches. Nous en ressentons une très vive douleur et nous implorons, pour nous d’abord, votre miséricorde, disposés à réparer par une expiation volontaire, non seulement les péchés que nous avons commis nous-mêmes, mais encore les fautes de ceux qui errent loin de la voie du salut, les infidèles obstinés qui refusent de vous suivre comme leur pasteur et leur guide et les chrétiens qui ont renié les promesses de leur baptême et secoué le joug très suave de votre loi.
Ces fautes déplorables, nous voulons les expier toutes, et nous nous proposons de réparer en particulier l’immodestie et l’impudeur de la conduite et de la toilette, les embûches tendues par la corruption aux âmes innocentes, la profanation des fêtes religieuses, les blasphèmes dont vous êtes l’objet, vous et vos Saints, les insultes adressées à votre Vicaire et à vos prêtres, la négligence envers le Sacrement du divin amour ou sa profanation par d’horribles sacrilèges, enfin les crimes publics des nations qui combattent les droits et le magistère de l’Eglise que vous avez instituée.
Ah ! puissions-nous laver ces crimes dans notre sang ! Du moins, pour réparer l’honneur divin outragé, nous vous présentons, en union avec les expiations de la Vierge votre Mère, de tous les Saints et des fidèles pieux, la réparation que vous avez un jour offerte au Père sur la croix et que vous continuez de renouveler chaque jour sur les autels. Nous vous promettons du fond de notre Coeur de réparer, autant que nous le pourrons, et avec le secours de votre grâce, nos fautes passées et celles des autres, et l’indigne oubli de votre incomparable amour, par une foi inébranlable, par une vie pure, par l’observation parfaite de la loi évangélique, et particulièrement de la charité. Nous vous promettons d’empêcher selon nos forces les offenses dont vous serez menacé et d’amener le plus d’hommes possible à vous suivre.
Très doux Jésus, recevez, nous vous en prions, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage volontaire d’expiation, et daignez nous accorder le don précieux de la persévérance, qui nous garde fidèles jusqu’à la mort dans votre obéissance et votre service, afin que nous puissions un jour parvenir à cette patrie où vous vivez et régnez, vrai Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Ave Cor de Jean Eudes (1648)
Dans le petit volume publié à Autun en 1648, portant pour titre La Dévotion au très saint Coeur et au très sacré Nom de la Bienheureuse Vierge Marie par Jean Eudes, se trouvaient outre les textes liturgiques de la Messe et de l’Office, deux prières composées par le saint : Nous te saluons, Coeur très Saint (Ave Cor Sanctissimum) et Nous te saluons Marie, Fille de Dieu le Père (Benedictum sit). C’est la première de ces prières que nous reproduisons ici, dans sa version française.
Je vous salue, ô Coeur très saint,
Je vous salue, ô Coeur très doux
Je vous salue, ô Coeur très humble,
Je vous salue, ô Coeur très pur,
Je vous salue, ô Coeur très dévot,
Je vous salue, ô Coeur très sage,
Je vous salue, ô Coeur très patient,
Je vous salue, ô Coeur très obéissant,
Je vous salue, ô Coeur très vigilant,
Je vous salue, ô Coeur très fidèle,
Je vous salue, ô Coeur très heureux,
Je vous salue, ô Coeur très miséricordieux,
Je vous salue, ô Coeur très aimant de Jésus [et de Marie].
Nous vous adorons, nous vous louons, nous vous glorifions, nous vous remercions. – Nous vous aimons de tout notre Coeur, de toute notre âme et de toutes nos forces. – Nous vous offrons notre Coeur, nous vous le donnons, nous vous le consacrons, nous vous l’immolons. Recevez-le et possédez-le tout entier ; purifiez-le, éclairez-le et sanctifiez-le ; afin qu’en lui vous viviez et régniez maintenant et toujours dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Traduction française in Abbé Levesque, L’Origine du Culte du Sacré-Coeur de Jésus, Avignon, Maison Aubanel, 1930.
http://pasomv.dadanet.it/cap02f.htm
«Ave Cor Sanctissimum, ave Cor vigilantissimum, ave Cor purissimum, ave Cor amatissimum Jesu. Te laudamus, Te benedicimus, Te bone Jesu adoramus, Te glorificamus, Tibi gratias agimus, Te amamus ex toto corde nostro, ex tota anima nostra, ex totis viribus nostris, Tibi cor nostrum offerimus, conservamus, atque immolamus; illud benedicat, purificat, sanctificat, ut in ipso vivas et regnas nunc et in sæcula sæculorum. Amen
Ave Cor Sanctissimum, Ave Cor dulcissimum
Ave Cor humilissimum, Ave Cor purissimim,
Ave Cor devotissimum, Ave Cor saptientissimum,
Ave Cor patientissimum, Ave Cor obediente,
Ave Cor vigilantissimum, Ave Cor fidelissimum,
Ave Cor beatissimum, ave Cor amatissimum Jesu,
Adoramus Te, Laudamus Te, Glorificamus Te, Gratias agimus Tibi,
Amamus Te ex toto corde nostro, ex tota anima nostra, ex totis viribus nostris,
Tibi cor nostrum offerimus, conservamus, atque immolamus; illud benedicat, purificat, sanctificat, ut in ipso vivas et regnas nunc et in sæcula sæculorum. Amen
Cor Jesu
Coeur de Jésus, Coeur très pur, ô sanctuaire de sainteté, purifiez mon Coeur souillé, souillé de tant de fautes.
Coeur très doux, Coeur très humble, Coeur débordant de bonté, donnez-moi un Coeur semblable au vôtre, un foyer de charité ;
Mais quoi, quand même il brûlerait d’amour séraphique, mon Coeur serait incapable de vous payer de retour.
Afin donc que je puisse, Coeur de Jésus, vous aimer dignement, donnez-moi un rayon de cet amour immense que vous m’avez voué.
Que, par les traits de votre amour, mon pauvre Coeur s’embrase ; puisse cette flamme sacrée réduire mon Coeur en cendres !
O mort très désirée que la mort par amour ! Que mon Coeur soit victime de son amour pour le Coeur du Sauveur. Amen.
Prions.
O Dieu, qui dans le Coeur de votre Fils, blessé par nos péchés, daignez nous prodiguer les trésors infinis de son amour, faites, nous vous en supplions, qu’en Lui rendant l’hommage de notre dévotion et de notre piété, nous remplissions aussi dignement envers lui le devoir de la réparation. Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Prions.
Faites, Seigneur Jésus, que nous soyons revêtus des vertus de votre très Saint Coeur et embrasés de ses sentiments afin que, formés à l’image de votre bonté, nous méritions d’avoir part aussi à votre rédemption.
Coeur de Jésus, nous vous louons, nous vous bénissons, nous vous glorifions, nous vous rendons grâces. Nous vous aimons de tout notre Coeur, de toute notre âme et de toutes nos forces.
Nous vous offrons notre Coeur, ô Coeur de Jésus, nous vous le donnons, consacrons, immolons ; recevez-le et possédez-le tout entier ; purifiez-le, illuminez-le et sanctifiez-le et, en lui, vivez et régnez pour tous les siècles. Amen.
Prière extraite de Dom Bernardin, L’Abeille Mystique, Paris, la Diffusion Scientifique, 1988.
Souvenez-vous au Sacré-Coeur
Souvenez-vous,
ô Sacré Coeur de Jésus,
de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes,
et ne les laissez pas périr.
Souvenez-vous de l’éternel
et immense amour que vous avez eu pour elles;
ne repoussez pas ces âmes
qui viennent à vous défaillantes
sous le poids de leurs misères,
oppressées sous celui de tant de douleurs.
Soyez touché de notre faiblesse,
des dangers qui nous environnent de toutes parts,
des maux qui nous font soupirer et gémir.
Remplis de confiance et d’amour,
nous venons à votre Coeur, ô Jésus,
comme au Coeur du meilleur des pères,
du plus tendre et du plus compatissant des amis.
Recevez-nous, ô Sacré Coeur,
dans votre infinie tendresse,
faites-nous ressentir les effets
de votre compassion et de votre amour ;
montrez-vous notre appui,
notre médiateur auprès de votre Père.
Au nom de votre Sang et de vos mérites,
accordez-nous la force dans nos faiblesses,
la consolation dans nos peines,
la grâce de vous aimer dans le temps
et celle de vous posséder dans l’éternité.
Ainsi soit-il.
Couronne du Sacré-Coeur
Elle apparaît dès les premiers ouvrages publiés sur la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, à la fin du XVII° siècle. Elle se présente alors ainsi : « Composée de trente-trois petits Grains, et de cinq Marques pour honorer les années de la Vie de Notre Seigneur, et ses Saintes Plaies » :
Sur la croix on récitera le Magnificat, ou le Cantique de la Vierge Mon âme magnifie le Seigneur, etc. pour honorer les premiers mouvements du Sacré Coeur de Jésus, qui sont si saintement exprimés par ce Cantique de sa glorieuse Mère.
On honorera en même temps l’union des Coeurs de Jésus et Marie ; on s’unira aux louanges que l’un et l’autre rendirent à la Sainte Trinité durant neuf mois que la Ste Vierge porta son Divin Enfant.
Sur les Marques on dira le Pater, pour honorer les cinq Plaies de Jésus-Christ et pour unir nos prières à celles de son Coeur [dont le Pater est une production] les offrant au Père Eternel, avec tous les gémissements, pour toutes les nécessités de la Sainte Eglise.
Sur les trente-trois petits Grains on dira : O vere adorator, et unice Dei amator, miserere nobis ; ou bien : O vrai adorateur et unique amateur de Dieu ayez pitié de nous, pour s’unir aux louanges, à l’amour, et aux adorations que le Saint Coeur de Jésus a rendu à la Sainte Trinité, pendant les trente-trois années de sa vie mortelle, et à celles qu’il lui rend dans le Ciel pour toute l’Eternité, et sur la Terre dans le très Saint Sacrement de l’Autel, jusqu’à la consommation des siècles.
Les Amants du Sacré Coeur de Jésus sont invités à faire la Communion les uns pour les autres tous les premiers vendredis, ou quelque autre jour de chaque mois ; et à se trouver tous les jours ensemble sur les 9 heures du matin, ou sur les 4 heures du soir dans ce Sacré Coeur, comme dans un Divin Rendez-vous, pour y rendre leurs hommages, chacun selon son attrait, et la mesure de la Grâce ; n’étant besoin que d’une élévation d’esprit et union de Coeur à celui de Jésus-Christ, et en son amour, à tous ceux qui sont à lui et qui l’honorent.
Extrait de La Dévotion au Sacré Coeur de Notre Seigneur Jésus Christ, Edition nouvelle augmentée de plusieurs pratiques pieuses, Suivant la copie de Lyon, A Liège, Chez Joseph Louis de Milst, Imprimeur de Son Altesse Sérénissime, 1699.
Ci-dessous une autre version de cette Couronne, proposée à la fin du XIX° siècle :
V./ O Dieu ! venez à mon aide.
R./ Seigneur, hâtez-vous de me secourir.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, …
01. Mon aimable Jésus, quand je réfléchis à la bonté infinie de votre Coeur, et que je le vois plein de compassion et de douceur pour les pécheurs, je sens le mien tressaillir d’allégresse, et j’ose espérer que vous daignerez m’accueillir favorablement. J’ai commis à la vérité une multitude de péchés ; mais maintenant je les déteste et je les pleure, à l’exemple de Pierre et de Madeleine, parce qu’ils vous ont outragé, vous qui êtes le souverain bien ; accordez-m’en le pardon. Puissé-je mourir plutôt que de vous offenser à l’avenir !
Ici l’on récite un Pater, cinq Gloria Patri, et l’Aspiration : Divin Coeur de Jésus, donnez-moi pour partage de vous aimer toujours, et toujours davantage.
02. Je bénis, ô Jésus ! votre Coeur si humble, et je vous remercie de ce qu’en me le donnant pour modèle, non seulement vous m’excitez puissamment à l’imiter, mais encore vous me montrez et vous m’aplanissez le chemin du ciel par vos humiliations. Ingrate et insensée que j’ai été, que de fois je me suis égarée ! Pardonnez-moi : non, plus d’orgueil ; je veux désormais vous suivre dans les humiliations avec un Coeur humble, et obtenir la grâce du salut. Donnez-moi la force qui m’est nécessaire, et je bénirai à jamais votre Coeur adorable.
Un Pater, cinq Gloria, et l’Aspiration.
03. Je vous remercie, ô Jésus ! de m’avoir laissé tant d’exemples d’une patience invincible. Vous condamnez hautement ma délicatesse qui ne peut rien souffrir. Remplissez mon Coeur de votre ardent amour pour la pénitence, afin qu’après avoir marché dans la route du Calvaire, je parvienne au séjour de la gloire et du bonheur.
Un Pater, cinq Gloria, et l’Aspiration.
04. A la vue de votre Coeur plein de douceur, aimable Jésus, j’ai horreur du mien, qui est si différent du vôtre. Hélas ! il n’est que trop vrai qu’un geste, une parole piquante, un rien suffit pour me troubler et m’affliger ; pardonnez-moi mes emportements, et accordez-moi la grâce d’imiter à l’avenir, dans les contrariétés, votre inaltérable douceur, et de jouir toujours de la paix que vous êtes venu apporter sur la terre.
Un Pater, cinq Gloria, et l’Aspiration.
05. Oui, mon Jésus, que l’on chante les louanges de votre Coeur sacré, vainqueur de l’enfer et de la mort ; il le mérite bien. Pour moi, je suis plus confuse que jamais en voyant le mien tellement pusillanime qu’il craint la moindre injure ; mais à l’avenir il n’en sera plus ainsi. Accordez-moi le courage qui m’est nécessaire pour combattre et vaincre sur la terre les ennemis de mon salut, afin de triompher avec vous dans le Ciel.
Un Pater, cinq Gloria, et l’Aspiration.
Sainte Vierge Marie, Mère de mon Dieu et ma tendre mère, je vous en supplie par les mérites de votre très-saint Coeur, obtenez-moi une vraie et constante dévotion au Coeur sacré de votre divin Fils, afin que, lui consacrant toutes mes pensées et mes affections, je puisse remplir constamment mes devoirs, et m’appliquer toujours, et dès aujourd’hui, à le servir avec une sainte allégresse.
V./ Coeur de Jésus, brûlant d’amour pour nous,
R./ Embrasez nos Coeurs d’amour pour vous.
Prions. Accordez-nous, ô mon Dieu ! d’être enflammées de ce feu que N.S.J.C. a tiré du fond de son Coeur adorable pour l’apporter sur la terre, lui qui étant Dieu vit et règne avec vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Âme du Christ (XVè siècle)
Cette prière a été composée au XIVème siècle et reprise par Saint Ignace de Loyola dans ses exercices spirituels
Ame de Jésus, sanctifiez-moi,
Coeur de Jésus, enflammez-moi.
Sang de Jésus, enivrez-moi.
Corps de Jésus, sauvez-moi.
Eau du Côté de Jésus, lavez-moi.
Mère de Jésus, priez pour moi.
Passion de Jésus, confortez-moi.
O bon Jésus, exaucez-moi.
Cachez-moi dans les sacrées plaies.
Ne souffrez pas que je me sépare jamais de vous.
Défendez-moi du malin esprit mon ennemi.
Appelez-moi à l’heure de ma mort.
Et faites-moi venir à vous.
Afin que je vous loue avec vos Saints dans tous les siècles.
Ainsi soit-il.
Âme du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi,
Eau du côté du Christ, lave-moi,
Passion du Christ, fortifie-moi.
O bon Jésus, exauce-moi,
dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi ;
de l’ennemi, défend-moi,
à ma mort, appelle-moi,
ordonne-moi de venir à toi,
pour qu’avec tes saints je te loue,
dans les siècles des siècles.
Amen.
Anima Christi, sanctifica me.
Corpus Christi, salva me.
Sanguis Christi, inebria me.
Aqua lateris Christi, lava me.
Passio Christi, conforta me.
O bone Jesu, exaudi me.
Intra tua vulnera absconde me.
Ne permittas me separari a te.
Ab hoste maligno defende me.
In hora mortis meae voca me,
Et jube me venire ad te,
Ut cum Sanctis tuis laudem te
In saecula saeculorum.
Amen.
Chapelet du Sacré-Coeur de Jésus (XVIII° siècle)
Manuel de piété à l’usage des élèves du Sacré-Coeur, Paris, Lecoffre Fils et Cie, 1871.
Le Chapelet au Sacré Coeur apparaît dans les livres de dévotion au début du XVIII° siècle. Dans les premières éditions, il est composé des cinq dizaines habituelles. En voici une version, proposée dans un volume publié à Paris en 1738. On remarquera la première prière, directement inspirée de celle de saint Ignace de Loyola, telle qu’elle est reproduite dans les célèbres « Exercices ».
Ame très sainte de Jésus-Christ, sanctifiez-moi.
Corps sacré de Jésus-Christ, nourrissez-moi.
Divin Coeur de Jésus-Christ, attirez-moi.
Sang adorable de Jésus-Christ, enivrez-moi.
Eau qui coulez du côté de Jésus-Christ, lavez-moi.
Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.
Plaies de Jésus-Christ, guérissez-moi.
Esprit de Jésus-Christ, possédez-moi.
Bonté infinie de Jésus-Christ, pardonnez-moi.
Beauté de Jésus-Christ, ravissez-moi.
Paix de Jésus-Christ, pacifiez-moi.
Amour de Jésus-Christ, embrasez-moi, transformez-moi.
Royaume de Jésus-Christ, venez à moi.
Grâce de Jésus-Christ, remplissez-moi.
Miséricorde de Jésus-Christ, ayez pitié de moi et sauvez-moi.
Yeux divins de Jésus-Christ, regardez-moi.
Sainteté de Jésus-Christ, sanctifiez-moi, consacrez-moi.
Pureté de Jésus-Christ, purifiez-moi.
Croix de Jésus-Christ, soutenez-moi.
Clous de Jésus-Christ, attachez-moi.
Epines de Jésus-Christ, couronnez-moi.
Fiel et Vinaigre de Jésus-Christ, abreuvez-moi.
Bouche sacrée de Jésus-Christ, bénissez-moi, dans le temps et dans l’éternité.
Ne permettez pas, mon Sauveur, que je sois séparé de vous.
Défendez-moi de la malice de mes ennemis.
Appelez-moi à l’heure de ma mort, et donnez-moi la grâce d’aller vers vous.
Marie Mère de Jésus, tous les Anges et Saints, priez-le pour moi, afin que je l’aime, le loue, le bénisse, l’adore et le possède avec vous pendant toute l’éternité. Ainsi soit-il.
A chaque gros Grain, on dit ce qui suit :
O très doux Jésus, rendez mon Coeur selon le vôtre.
Seigneur Jésus, donnez-moi votre Coeur pour un gage d’amour et un lieu de refuge, afin que vous me sauviez et que j’y trouve sans cesse un doux repos pendant ma vie, et une consolation indicible à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il.
A chaque petit Grain :
Je vous adore, sacré Coeur de Jésus, allumez dans mon Coeur le divin amour dont vous êtes enflammé.
Extrait de La Dévotion au Sacré Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ, Nouvelle édition revue et corrigée, A Paris chez la Veuve de Jacq. Josse, Imprimeur-Libraire, rue S. Jacques, à la Colombe Royale, 1738.
Nous vous proposons ci-dessous une autre version de ce Chapelet, publiée à Nancy en 1771. Dans ce volume plus tardif, le Chapelet reprend le schéma de la Couronne du Sacré Coeur qui précède : il est désormais « composé d’une Croix, de cinq gros Grains et de 33 petits, à l’honneur des 33 ans de la vie de Jésus-Christ, et de ses saintes Plaies. » A noter que la prière du début reste inspirée de la prière des « Exercices » de saint Ignace, mais nettement plus développée.
On dit sur la Croix la prière suivante :
A chaque gros Grains on dit :
O Très doux et aimable Jésus, rendez mon Coeur selon votre Coeur, qu’il soit mon lieu de refuge, et que j’y trouve mon parfait repos pendant toute ma vie, et ma consolation et mon espérance à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il.
A chaque petit Grain :
Je vous adore, ô Coeur sacré de Jésus, allumez dans mon Coeur le feu du divin amour dont vous êtes enflammé. Ainsi soit-il.
Ou l’une des petites Prières suivantes marquée par chiffres :
01. Coeur de mon Créateur, perfectionnez-moi.
02. Coeur de mon Rédempteur, répondez pour moi.
03. Sacré Coeur de Jésus mourant en Croix, et sacrifié sur nos Autels, sauvez-moi.
04. Désirs et inclinations du Coeur de Jésus, régnez en moi, possédez-moi.
05. Mépris et rebuts que le Coeur de Jésus a tant aimés, attirez-moi, consolez-moi.
06. Soins empressés du Coeur de Jésus, triomphez de moi.
07. Divines flammes du Coeur de Jésus, embrasez-moi.
08. Paix et douceur du Coeur de Jésus, pacifiez-moi, adoucissez-moi.
09. Patience du Coeur de Jésus, supportez-moi.
10. Pauvreté du Coeur de Jésus, détachez-moi.
11. Souffrances du Coeur de Jésus, encouragez-moi.
12. Anéantissement du Coeur de Jésus, consommez-moi.
13. Silence du Coeur de Jésus, parlez-moi.
14. Coeur de mon Roi, gouvernez-moi.
15. Coeur de mon Père, ayez pitié de moi.
16. Coeur de mon Juge, pardonnez-moi.
17. Coeur de mon Avocat, plaidez pour moi.
18. Coeur de mon Maître, enseignez-moi.
19. Coeur de mon Pasteur, gardez-moi.
20. Coeur de l’ami fidèle, reposez en moi.
21. Coeur de mon Médecin, remède à tous mes maux, guérissez-moi.
22. Coeur blessé d’amour pour moi, recevez-moi.
23. Coeur sacré, retraite des âmes affligées, consolez-moi.
24. Providence du Coeur de Jésus, veillez sur moi.
25. Amabilités du Coeur de Jésus, découvrez-vous à moi.
26. Saintetés du Coeur de Jésus, imprimez-vous en moi.
27. Immensité du Coeur de Jésus, remplissez-moi.
28. Immutabilité du Coeur de Jésus, affermissez-moi.
29. Richesses du Coeur de Jésus, suffisez-moi.
30. Obéissance du Coeur de Jésus, soumettez-moi.
31. Pureté du Coeur de Jésus, consacrez-moi.
32. Torrent de grâces et de bénédictions du Coeur de Jésus, inondez-moi, submergez-moi.
Extrait de La Dévotion au Sacré Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ, Chez les Héritiers de N. Baltazard, Imprimeur ordinaire du Collège proche des RR. PP. Jésuites, Nancy, 1771.
Prière pour demander l’avènement du Règne du Sacré-Cœur
En 1902, Martin Drexler, composa une prière au Sacré-Cœur. Profondément mystique, il reçu la grâce de recevoir plusieurs visions du Christ lui montrant son Sacré-Cœur et de la Vierge Marie. Cette prière permettrait selon la Vierge Marie, d’hâter le triomphe du Christ en France, ainsi que de l’Eglise. Le Christ est le Roi de France, comme le disait aussi Sainte Jeanne d’Arc. Mais, il ne s’impose pas par la force. Il ne vient secourir que ceux qui l’implorent.
Cette prière a reçu l’imprimatur du Cardinal Richard, Archevêque de Paris. La Sainte Vierge déclara au voyant, qu’avec les prières de Léon XIII après la messe, cette prière permettraient d’obtenir le Salut de la France et d’atténuer les châtiments qu’elle risquait. Elle dit notamment :
« Je suis toute miséricorde . Je veux sauver la France, mais il faut prier Saint Michel. Si on ne le prie pas, il n’interviendra pas ». Par cette parole, elle nous donne à comprendre l’importance de la prière, des supplications à Dieu, et leur efficacité.
Pour plus de développements, voir le site : le vrai combat.
Au nom du Sacré-Cœur de Jésus et par l’intercession de Marie Immaculée, très humblement prosternés devant Votre Majesté, ô Dieu Tout-Puissant, nous Vous supplions de bien vouloir envoyer Saint Michel pour qu’il nous secoure dans notre détresse.
Daignez Vous souvenir, Seigneur, que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, Vous en avez fait l’instrument de vos miséricordes à notre égard. Nous ne saurions l’oublier. C’est pourquoi nous Vous conjurons de conserver à notre patrie, coupable mais si malheureuse, la protection dont Vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur.
C’est à vous que nous avons recours, ô Marie Immaculée, notre douce Médiatrice, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Nous vous en supplions très humblement, daignez encore intercéder pour nous. Demandez à Dieu qu’Il envoie Saint Michel et ses Anges pour écarter tous les obstacles qui s’opposent au règne du Sacré-Coeur dans nos âmes, dans nos familles et dans la France entière.
Et vous, ô Saint Michel, prince des milices célestes, venez à nous. Nous vous appelons de tous nos vœux ! Vous êtes l’Ange gardien de l’Eglise et de la France, c’est vous qui avez inspiré et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice. Venez encore à notre secours et sauvez-nous ! Dieu vous a confié les âmes qui, rachetées par le Sauveur, doivent être admises au bonheur du Ciel. Accomplissez donc sur nous la mission sublime dont le Seigneur vous a chargé. Nous plaçons tous nos intérêts spirituels, nos âmes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous votre puissante protection. Nous en avons la ferme espérance, vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié !
Combattez avec nous contre l’enfer déchaîné, et par la vertu divine dont vous êtes revêtu, après avoir donné la victoire à l’Eglise ici-bas, conduisez nos âmes à l’éternelle Patrie. Ainsi soit-il.
Je suis tres heureuse d’avoir decouvert votre site! Je le visite frequemment (surtout les prieres) et je vous remercie de tout mon coeur. Les prieres que vous aviez publiees m’ont beaucoup aide. Je me sens tres en paix. Que Dieu vous protege et qu’Il continue a vous inspirer!
Merci beaucoup pour ce témoignage très positif. Poursuivez dans la prière. Abandonnez-vous dans le Sacré-Coeur du Christ. Que le Seigneur avec ses Anges vous guident et vous gardent dans son amour et dans sa paix ! 🙂
Shalom
je viens vous saluer dans le très Puissant nom de notre Seigneur et vous demander de prier pour ma délivrance; j’aime et j’adore le Seigneur; à mon travail les collègues aiment bien m’appeler l’amie des saints mais derrière cette apparence de quiétude, j’ai beaucoup de tristesse en moi ; je me sens opprimée et de moins en moins j’arrive à prier convenablement et cela me perturbe au plus profond de moi. J’ai grandement besoin d’être soutenue et pourquoi pas trouver un accompagnateur
accepteriez vous de me soutenir s’il vous plait
le vie sociale n’est pas reluisante je n’ai pas une santé de fer, je joins difficilement les deux bout…. je voudrais arrêter là en espérant avoir la joie de vous lire
soyez richement béni
Marie
Paix à vous. Si vous souhaitez trouver un truver un accompagnateur, il est préférable que vous en parliez au prêtre de votre paroisse, pour trouver quelqu’un qui soit géographiquement proche de chez vous. Si vous vous sentez opprimée, il y a un travail de discernement à faire afin de vérfier ce qui est lié à des fragilités personnelles car nous en avons tous, et ce qui proviendrait de l’adversaire. Ainsi, avec l’Eglise et un prêtre chargé du ministère de délivrance, vous pourrez travailler à lier l’adversaire, et en même temps une autre personne de votre connaissance pourrait vous aider à travailler sur vous-mêmes. Cependant, lme vrai soutien vient du Christ. Je vous conseille, si vous n’arrivez pas à prier de vous contenter d’être présente en silence devant le Christ, par exemple lors d’adorations eucharistiques, de vous abandonner en son saint Coeur ainsi qu’en celui de la Très Sainte Vierge Marie. Redites mles prières enseignées par l’Eglise, certains sont sur ce site. Enfin, pratiquez les sacrements, dites le rosaire et demandez à une communauté religieuse de faire dire des messes pour vous (cela suppoese un petit don financier de votre part). Que le Seigneur vous guide ! 🙂